Examinons une hypothèse très fondamentale :

Traditionnellement, les gens croient qu’un gros embout buccal est gentil et qu’un mince est sévère. Mais cela ne peut pas être une règle universelle. En effet, de nombreux facteurs nécessitent une attention particulière, par exemple la conformation de la bouche du cheval, son anatomie, sa race, son âge, son niveau d'entraînement, la taille du mors et sans oublier la compétence du cavalier. Ce sont tous des facteurs importants pour décider de l’épaisseur de l’embout buccal la plus adaptée.

La conformation de chaque cheval est très différente.

Ce sont tous des facteurs importants pour décider de l’épaisseur de l’embout buccal la plus adaptée.

Il y a un juste milieu à trouver et s'il n'y a pas assez de place dans la bouche du cheval, alors la graisse n'est pas bonne. En effet, un mors trop gras pour l'espace restreint de la bouche peut même altérer la capacité du cheval à respirer et à avaler surtout lorsqu'il est couplé à une hyper-flexion (en arrière de la verticale).

Les matériaux ont également une influence et il existe de nombreux types différents utilisés dans la fabrication des embouts, dont le plastique. Ce type de matériau ne glisse pas sur la peau aussi facilement que le métal et il y a toujours une certaine traînée en surface. Lorsque ces embouts sont utilisés pour un travail plus rapide, ce frottement excessif est connu pour provoquer un frottement important.

L'acier inoxydable, qui est encore largement utilisé, est un métal extrêmement dur et froid avec une très faible conductivité thermique, ce qui amène de nombreux chevaux à se concentrer intérieurement sur la présence du mors, plutôt que sur les signaux émis par les rênes.